54 réponses à ce sujet

[Dorian.]

Bonjour,

Alors voilà une idée mûrement réfléchie née dans mon esprit l y a de cela plusieurs semaines : J'ai décidé d'ecrire une histoire sur un héros ! Pourquoi ? Parce que vous avez été les premiers à lire mes textes et à me soutenir donc c'est une sorte de remerciement !

Je suis en train d'ecrire le Chapitre 1 ! Je plubierai 1 Chapitre par semaine voir toutes les deux semaines ! Et pour cause : je continue a écrire mes textes mais j'ai un autre projet plus ambitieux ! Donc ça me fait trois projets d'ecriture autant dire qu entre les cours, les potes,le sport et l écriture je suis débordé

Donc voilà en esperant que tous autant que vous êtes accrocherez à cette chronique inédite au sein de TOUTE la communauté Hero Zero

Alors à bientôt pour le Chapitre 1

Je vous pomets des rires des pleurs de l'action de l'amour, du sang et du spectacle
J ai failli oublié c'est un projet que j aimerais partagé donc si vous avez envie de voir apparaitre quelque chose sur un prochain chapitre n'hesitez pas

[MisterBrice]

Bonne chance pour ton histoire !

 

J'espère que tu vas bien réussir, et que ça va être marrant

 

( ** Tu me mettra dedans, hein ? ** )

[**AX**]

J'atend avec hâte ! x')

[jujubx13]

j'espere que le chapitre 1 sortira dans pas longtemps

[Flycore]

Je suis très pressé de découvrir ton talent dans ce style d'écriture ! ;p

 

On est tous avec toi, je n'hésiterai pas à partager

[MisterBarbaPapa]

Bonne chance camarade !

[StrikerJUL]

Futur romancier ?, à vous d'en jugez

Sinon bonne chance ^^

[!Margouillat!]

Sa va etre trop cool!!!

[bibloxche]

je pense que ça va etre génial  j'y pense 

[Miralov]

J'ai confiance en Dorian, je sais de quoi il est capable et je suis sur que ça sera digne d'un J.R.R.Tolkien, d'un J.K. Rowling avec un héro digne d'un Stan Lee !

 

Sinon à part ça je ne te met pas du tout la pression, fais de ton mieux et montre nous que t'as des tripes !

[Dorian.]

J'ai confiance en Dorian, je sais de quoi il est capable et je suis sur que ça sera digne d'un J.R.R.Tolkien, d'un J.K. Rowling avec un héro digne d'un Stan Lee !

 

Sinon à part ça je ne te met pas du tout la pression, fais de ton mieux et montre nous que t'as des tripes !

Merci Mira, Mais je trouve la comparaison, malgré qu'elle soit fort sympathique, un tantinet stressante. Bien que je sois honoré de ton commentaire je ne sais pas si égaler Tolkien, Rowling ou encore Lee soit dans mes capacités

 

Mais je te promets de faire de mon mieux

 

Cordialement,

Dorian

[Dorian.]

Prologue

 

Accroupi sur le sommet de l’Empire State Building, je
regarde ce monde fonctionnait, j’aime bien m’assoir quelque part sur Terre et
observer toutes ces âmes innocentes vivre. Vous êtes-vous déjà demandé s’il y a
autre chose dans ce monde, s’il reste encore un peu d’inconnu ? Bien sûr
que oui, mais vous ne voulez pas y croire car c’est bien trop étrange et
surnaturel. Vous avez sans doute raison mais pour ma part je ne vois pas où il
y a des limites à la réalité, je ne vois pas comment passer du réel à l’étrange.
C’est sans doute ce que je suis, et ce que j’ai récemment vécu qui me fait
penser ça.

 

Ah oui j’ai oublié de me présenter, en ce moment je me nomme Aaron Cklane,
j’ai officiellement vingt ans et je suis officiellement né à Atlanta en Géorgie le
25 Mai 1993. Mon « père » s’appelle Jake Cklane il est mort il y a
deux ans dans un accident de voiture et ma « mère », Jane Stewart
Cklane est décédée il y a deux mois d’un infarctus.

 

Mais bien évidemment tout ça est totalement faux,

je ne m’appelle pas Aaron Cklane je ne suis pas né à Atlanta, pour tout vous dire

je n’y ai jamais mis les pieds, je ne suis pas né le 25 Mai et surtout pas en 1993.

Malgré ce que laisse présager mon apparence je suis bien loin des vingt ans.

Mes parents ne sont pas mes parents, ils ne sont pas morts,

ni vivants d’ailleurs vu qu’ils n’existent pas. Vous pensez sans
doute que je suis un grand criminel en fuite ayant changé d’identité et bien
non, pour tout vous dire jusqu’à aujourd’hui j’ai eu cinquante identités différentes,
ce qui fait un total de cent parents, cent-vingt-neuf frères, cent-vingt-et-une sœurs, cent-quatre-vingts-sept demi-frères et centre quatre-vingts-douze demi-sœurs. Autant dire que je suis censé avoir connu pas mal de monde. Comme je vous l’ai déjà dit je suis bien loin des vingt ans, en effet, malgré mon

apparence physique qui est celle d’un jeune homme, châtain aux yeux bleus avec
une  peau blanche mais qui a vu le soleil, j’ai, si je compte bien, deux-cents-quarante-quatre ans.

 

Je vous assure que je vais très bien et que je ne suis pas psychopathe,

je suis né le 3 Septembre 1769 à Paris, bien loin d’Atlanta, sous le règne de Louis XVI.

Alors là vous devez vous dire que je suis complètement dingue :

primo je suis perché en haut d’une tour de 443,2 mètres de haut,

secundo je vous parle de surnaturel, tertio je vous dis que mon nom n’est pas mon nom et que j’ai deux-cents quarante-quatre ans. Il y a vraiment de quoi prévenir les flics, et pourtant je ne mens pas mais

je vous comprends ; à votre place j’aurais réagi de la même manière.

Mais pour vous convaincre de la réalité de tout cela, de cette folle aventure,

je vais vous raconter le pourquoi du comment. A ce stade vous êtes encore suspicieux

mais vous verrez que bientôt plusieurs questions naîtront dans votre esprit,

c’est ce qu’on appelle l’intrigue et l’intérêt !

[jujubx13]

je trouve que c'est bien pour un debut

[GinBlanco]

Je veux le suiiiiiiiiiiite !

[Dorian.]

Merci juju !

J'ai bientôt fini Alice

[Dorian.]

(J'ai beaucoup réfléchi sur ce chapitre et je me suis dit que je ferais mieux de le scindé en deux parties pour un problème d’enchaînement  Donc je me retrouve avec un chapitre 1 assez court. Ne vous inquiétez pas le chapitre 2 arrivera demain et pour cause c'est la deuxième partie de ce qu'était censé être le chapitre 1 )

 

 

Chapitre 1

 

Le jour se lève, au cri du Coq, Jean ouvrit les paupières,
sauta de sa paillasse, enfila son pantalon, son gilet et ses sabots puis fila
dehors. Il regarda le soleil :

« Sept heures !
J’ai intérêt à me dépêcher moi »

Ce jeune sans culotte qui allait fêter ses vingt-ans le
3 Septembre était un brave révolutionnaire qui ne voulait en aucun cas raté, en
ce 14 Juillet 1789, la tentative de prise de la Bastille. Lui et ses compagnons
s’étaient préparés, ils voulaient la prendre. Si tel était le cas, pour la
première fois les révolutionnaires allaient frapper fort et tous le souhaitaient,
en particulier le jeune Jean. Il rejoignit les autres révolutionnaires puis
avec se mit en marche vers la prison. Après avoir traversé Paris, ils se
retrouvèrent à une centaine de mètres de la Forteresse, alors, conformément à
leur plan, ils se mirent à charger. Jean, malgré son jeune âge, était en tête
et pour cause il fut l’un des premiers révolutionnaires et celui qui était le
plus respecté. Il avançait, le visage fermé, vers sa cible, pour lui, à cet
instant, rien n’avait plus d’importance que cet énorme château en face de lui. Il
courait, criait la baïonnette à la main, il n’avait, tout comme ses compagnons,
plus rien d’humain, il était une bête assoiffée de vie et de victoire, rien ne
l’empêcherait de gagner et de vivre. Alors qu’il se trouvait à une dizaine de
mètres de la porte principale, il vit trois balles fusaient vers lui et
transperçaient sa poitrine ; sonnait il tituba quelques instants et s’étala
sur le pavé. Aucun ne s’arrêta pour lui porter secours : il avait perdu
leur guide et leur chef mais pas la bataille, ils devaient continuer. Jean
sentait des pieds lui martelaient le dos, lui briser les vertèbres, il voulait
se relever mais n’en avait pas la force, il lapait le sang  qui s’échappait de sa poitrine pour tenter de
reprendre des forces et survivre car il n’avait que ça en tête : vivre. Aussi
longtemps qu’il put, il résista au sommeil éternel mais plus il perdait de sang
moins il pouvait respirer et moins il avait de forces. Dans un dernier sursaut
d’énergie il cria en relevant le torse :

-Vive la Liberté !

Puis plaquait au sol par un pied de colosse qui lui
passait sur le dos, il sombra dans une douleur intenable en se demandant ce que
l’Histoire retiendra de ce tout jeune révolutionnaire qui s’est battu pour son
pays et qui, malgré sa farouche envie de vivre, avait succombé à dix-neuf ans
lors du 14 Juillet 1789.

[Dorian.]

(Après un départ un peu mou nous commençons à rentrer dans le vif du sujet A partir de maintenant dites ce que vous en pensez, donnez des petites idées que vous aimeriez bien voir apparaitre : des personnages ... Je ne vous garantis que toutes les idées seront présentes mais je vous promets d'en sélectionné quelques unes )

 

 

Chapitre 2

 

Jean ouvrit, d’un
seul coup, les yeux, sa respiration était saccadée ; il étouffait. Il se
sentait à l’étroit placé entre ses quatre planches de bois, il se demandait où
il se trouvait et avait du mal à savoir ce qui c’était passé avant et comment
il était arrivé ici. Mais il ne devait absolument pas perdre de temps il avait
de plus en plus de mal à respirer et il lui fallait garder son énergie pour
sortir d’ici. Ce n’était pas chose facile, sa tête ainsi que ses pieds touchés
les parois, il se mit alors à taper du poing les deux parois latérales, les
deux parois émirent chacune un léger craquement. Il n’y voyait absolument rien
mais devina que de la terre s’était engouffré dans l’espèce de boite où il se
trouvait. Ayant de plus en plus de mal à respirer il fallait qu’il sorte au
plus vite, alors après avoir cassé la paroi supérieur il creusa au-dessus de
lui, tout en comprenant où il était. Il commençait à ne plus sentir ses membres
et à avoir la tête qui tourne, il dégagea une dernière fois de la terre et là
il fut ébloui par la lumière de ce cher soleil et pu enfin prendre une
généreuse bouffée d’air pur. Il se dégagea de sous terre, se leva et prit
position devant la pierre tombale.

« Qu’est-ce que c’est que ce mémorial : A

celui qui repose ici ! Et bien je m’attendais à mieux. Et puis qu’est ce

qu’il leur a pris de m’enterrer vivant ? »

Il n’y comprenait plus rien, il avait été enterré alors qu’il n’avait rien d’un mort, il ne

savait ni où il était, ni quel jour on était. Il sortit du cimetière et comprit
qu’il était à Paris, il reconnaitrait sa ville entre mille. Il se balada dans
les rues et ne trouva pas qu’elles avaient énormément changé.

« C’est normal après tout je n’ai dû rester dans ce cercueil qu’une demi-journée, tout au plus. »

En se promenant il retrouva peu à peu la mémoire : le 14 Juillet, les 3 balles. Elles ne

devaient pas avoir touché le cœur et les poumons c’est ce qui a dû le sauver
après tout. Il regarda alors le soleil comme à son habitude, il était midi
quarante. Il continuait à marcher mais plusieurs choses le tracassé : la
date, si ses compagnons avaient réussi, comment ils allaient. Il était
tellement pressé qu’il interrogea un passant :

-Bonjour, pourriez-vous me dire quel jour sommes-nous ?

Frappé par cette

interrogation à laquelle la réponse lui semblez évidente répondit d’un air
méfiant, de peur d’avoir à faire à un aliéné :

-Nous sommes le 15 Juillet, vous n’avez pas de calendrier pour vous tenir au courant de telles banalités ?

Jean ne savez pas trop quoi répondre à cette question improvisa :

-Si Si évidemment mais je reviens de voyage et vous savez ce que c’est en ce moment avec les

tensions entre le peuple et notre bon  cher Louis XVI

Le passant fit des yeux ronds montrant sa stupeur, son choc, son angoisse et sa peur de cet étrange homme qui ne savait visiblement pas en quelle année tout ceci se passer.

-Mon brave, hésita le passant, nous sommes,certes, le 15 Juillet mais de l’année 1802, tenait regardez !

Le passant sortit un petit agenda où le jour était inscrit et le montra à Jean. Il fut alors

stupéfait, un tas de questions déboulèrent dans son esprit ; Comment
est-possible ? Qu’est ce qui se passait ? Etait-il mort ?
Avait-il eu droit à une seconde naissance ? Lui qui avait toujours une volonté
folle de vivre. Il s’adressa une dernière fois au passant, complétement
déboussolé.

-Merci beaucoup cher Monsieur. Je ne sais pas comment j’aurais fait sans vous. Vous m’avez été d’une grande aide.

Il reprit alors sa route le regard vide, la tête pleine laissant le passant au milieu de la route dépassé par ce qu’il venait de vivre. Jean était complètement perdu.

« Mais que se passe-t-il ? J’ai été tué, 

enterré et me voilà de nouveau sur pieds, avec la même apparence alors que j’ai

passé treize ans dans un cercueil. Qu’est-ce que je vais dire à mes compagnons
moi ? Que je faisais une sieste ? Dans un cercueil ! Sacré
endroit pour faire une sieste, surtout de treize ans ! »

Il marcha longtemps, très longtemps quand il croisa du regard une passante et entendit :

« Il y a vraiment des sans-gênes de nos jours, se baladait noir de terre de la tête au

pied en plein Paris il faut vraiment être d’une saleté ! »

Jean, qui jusque-là ne  s’était pas préoccupé de son physique, se regarda et vit un homme noir. Rouge de honte mais aussi de colère envers cette jeune femme qui avait eu l’audace de dire ça, Jean lui

parla :

-Excusez-moi Mademoiselle, mais quand une personne se dit être un minimum distingué, elle se doit de garder de pareils dires pour elle !

La jeune femme interloquée par cette remarque répliqua :
 

-Qu’avez-vous donc ? Qu’ai-je dit qui ait pu vous importuné ?
 

-Ceci, et je vous cite : Il y a vraiment des sans-gênes de nos jours, se baladait noir de terre de la tête au pied en plein Paris il faut vraiment être d’une

saleté !

La jeune ne comprit rien, elle fut effroyablement choquée et ne trouva qu’une seule chose à dire :

-Certes cette phrase vient de moi, mais je ne sais pas par quel moyen vous avez su car je ne l’ai pas prononcé, je l’ai juste pensé. Je le jure s’il le faut !

Comme si cela ne
suffisait il fallait que Jean ait lu dans les pensées de quelqu’un !
Décidément soit il ne rencontrait que des fous, soit lui-même devenait fou,
soit tout cela était bien réel !

-Ecoutez, après tout ce qui m’est arrivé aujourd’hui je veux bien vous croire !

Il n’en revenait toujours pas, il n’avait jamais 

passé une telle journée : il s’est réveillait dans un cercueil dans lequel

il a dormi treize ans, il est capable de lire dans la tête des gens. Il ne
savait pas du tout ce qu’il se passait et espérait juste que tout ça ne soit
qu’un vilain rêve.

[GinBlanco]

Autant je comprenais rien au chapitre 1 et j'étais perturbée, autant j'accroche au chapitre 2 ! Vivement la suite

[Dorian.]

Normal il n y a aucune transition entre le prologue et le chapitre 1 mais je pensais que c'était assez clair : Jean c est Aaron Merci Etant en vacances j ai le temps d'écrire

[Dorian.]

(Et voilà le chapitre 3 Si vous avez des idées de titres pour les chapitres n'hésitez pas )

 

Chapitre 3

 

 

Il était 7h, quand son téléphone sonna, Aaron, anciennement Jean, se réveilla puis sorti de
son lit pour aller prendre son petit-déjeuner. Il n’avait pas changé depuis son
réveil le 15 Juillet 1802 mais avait compris beaucoup de choses : il était
immortel, gardait l’apparence de ses vingt ans et était capable de voir le
passé, le présent et le futur d’une personne dès qu’il la regardait dans les
yeux et qu’il se concentrait. Il ne savait pas du tout comment cela était
possible mais il le faisait. Contrairement à ce qu’un humain quelconque
pourrait ressentir, lui ne trouve pas ça cool du tout. En effet, il est obligé
de changer d’identité tous les 3 ans ainsi que de lieu d’habitation, il ne peut
lier aucune amitié, il ne peut avoir de copine. Il est condamné à vivre seul
toute sa vie et il sait que ça va être très long. Malgré toutes ses obligations
de changements, il a réussi à obtenir une chose, il a eu son diplôme de
psychiatre et exerce ce métier depuis maintenant une quarantaine d’années. C’est
la seule chose qui n’a jamais changé dans sa vie, et il adore ça : c’est
très facile pour lui d’aider les gens car en un regard il sait toute leur vie,
il envisage toutes les possibilités de futur et les guide vers le bon chemin.
Avant d’exercer sa profession, il pouvait être riche un jour et pauvre le
lendemain, aujourd’hui il est à peu près stable. Aaron ne se considère plus
comme Jean, il a changé très souvent d’identité mais ne veut plus être le sans
culotte qu’il était.

 

 Après avoir s’être préparé, il sortit de son appartement le ferma,

dévala les escaliers, sortit de l’hôtel et prit son vélo.

Il aimait circuler à vélo dans New-York et détestait l’odeur des pots

d’échappement. En deux cents onze ans il avait eu le temps de voir et
d’apprendre : il maitrisait 8 langues, avait pratiqué 40 sports différents
et était rompu aux techniques de combat, il a vu l’évolution de ce monde et y a
pris part mais s’il y a une chose à laquelle il ne s’était jamais habitué
c’était le pot d’échappement. Il ne circulait qu’en vélo ou à pied. Pour partir
vers un autre pays il prenait l’avion mais jamais de train, de voiture, de
bateau, de moto ou de bus.

 

Arrivé à son cabinet il salua les patients et les fit rentré dans la salle un par un. Alors

la même chose se déroula pour chacun d’eux, bien qu’il savait déjà ce qui leur
posait problème et bien qu’il connaissait déjà la solution, il posait à chacun
les même : Qu’est ce qui ne va pas ? Que ressentez-vous ?
Pensez-vous connaitre la source de votre problème ? Depuis quand vous
sentez-vous comme ça ? Vous sentez-vous coupable ?
Pourquoi ? ! Il adorait son métier mais il s’ennuyait à mourir, il ne
se sentait pas fait pour ça, il mourrait d’envie de  regarder un patient, de lui exposait son
problème, la source et la solution à celui-ci avant même que le patient est pu
prononcer ne serait-ce qu’un mot ou même s’assoir. Après sa débauche, il partit
au bar d’à coté  : The Mad-Bar. Il était 18h, le bar venait juste
d’ouvrir, il s’accouda au comptoir et demanda au barman :

 

 

-Bonjour, un double whisky sans glaçon s’il vous plait

-Très bien le jeune je te sers ça !

 

Aaron ne put s’empêcher de penser :

« Le jeune ? Je me demande bien la gueule

que tu tirerais si tu savais que j’avais environ 200 ans de plus que toi. »

Il adorait écouter les gens lui dire qu’il était jeune, il riait intérieurement à les

entendre. Une fois son verre servi, il remercia le barman et  bu son verre cul-sec devant le barman
consterné par ce « jeune » avec une descente aussi facile. Aaron en
commanda aussitôt un autre, il avait l’esprit embrouillé, il ne se sentait pas
très bien et avait besoin de se vider la tête. Le barman lui resservi un double
et le regarda avalait la substance pure, il était ébahi par ce jeune homme qui
venait de s’enfiler deux whisky l’un après l’autre sans émettre un seul signe
de dégoût ou de brulure à la gorge. Aaron s’enchaina des whiskys jusqu’à  vingt-trois heures. Il avait l’habitude de
boire et ne ressentait presque pas de mal de tête, il paya l’addition, sortit,
prit son vélo, et rentra se coucher. Sur le chemin du retour il sentait son
esprit s’embrouillait comme si, il allait tomber dans les pommes mais il se
sentait parfaitement bien physiquement. Autre chose se passait, il avait déjà
ressenti ce phénomène plusieurs fois durant les deux derniers jours. Arrivé
devant son immeuble, il posa son vélo puis croisa une personne qui
l’interpella :

 

 

-Bonjour, connaissez-vous un certain Aaron Cklane ?
 

 

Surpris, il se demanda qui pouvait bien lui vouloir quelque chose surtout à une heure pareille.

Il n’arrivait pas à distinguer le visage, ne savait pas si c’était un homme ou
une femme et ne voyait pas son regard. Il répondit alors :

 

 

-Escusez moi mais qui êtes-vous ?

-Jeune homme on ne répond pas à une question par une question.
 

 

Manifestement, elle n’était pas là pour rigoler et il décida de jouer franc-jeu avec elle.

 

-Bien je vous pose cette question parce que je suis Aaron Cklane. Que me voulez-vous ?

 

 

Ce qui n’était jusqu’alors qu’une silhouette se glissa sous la lumière d’un réverbère

et laissa place à une femme d’une quarantaine d’année, portant des lunettes de
soleils ce qui empêchait à Aaron de voir quoi que ce soit d’elle.

 

 

-J’ai de la chance apparemment. Je vais te demander de me suivre calmement et je te sens

embêter. Puis-je savoir pourquoi ?

-Je ne connais rien de vous et vous me demander de vous suivre ! Comment puis-je

vous faire confiance ? Qu’est-ce que vous ferez si je refuse de vous
suivre ?

-C’est que tu réfléchi un peu trop Aaron. Alors je vais répondre à tes deux questions, mais

seulement parce que j’ai le temps. Je ne t’ai pas demandé de me faire confiance
mais de me suivre. Et pour répondre à ta seconde question, elle sortit un
pistolet automatique, je crois que tu as ta réponse. Sourit-elle.

A cette vue Aaron se mit à réfléchir :

« Que dois-je faire ? Si je la suis-je ne

sais pas dans quoi je m’embarque ! Elle porte des lunettes en pleine nuit,
elle est peut-être au courant de tout ! Mais non c’est juste impossible,
personne ne le sait ! Si tu ne la suis pas elle va te tirer dessus mais tu
survivras et alors tu seras obligé de t’expliquer, tu seras pris pour un fou et
interné dans un asile ! Tu n’as plus qu’une seule possibilité mon cher
Aaron : la fuite ! »

Après s’être accordé avec lui-même en l’espace de cinq seconde, il jeta de toutes ses forces

ses affaires sur l’inconnue et se mit à courir dans la direction opposée, il ne
savait pas où il allait, il faisait nuit noire mais il devait courir vite pour
fuir. Malgré l’heure les rues de New-York étaient pleines de voitures et de
taxis, il déboula sur l'avenue en même temps qu’un taxi, il le vit arrivé lancé,
regarda le feu :

« Vert ! Et merde »

Le taxi se rapprochait, il fallait trouver une solution ! 50 mètres, 20, 10, 5, 2

Aaron prit appuie de ses deux mains sur le capot du taxi, qui klaxonna, et fit
basculer ses jambes par-dessus le taxi. Il reprit alors sa course dans une rue,
slaloma entre les voitures qui roulaient à contresens de lui.

« Comme quoi 211 ans de sport ne servent pas à

rien ! »

Il continuait à courir, quand il regarda derrière lui, il vit de l’autre côté, l’inconnue au

volant d’une voiture.

« Elle ne peut pas me lâcher celle-là. Si

c’est du plaisir qu’elle veut, elle aurait pu m’aborder autrement ! »

Fier de cette blague, plutôt vaseuse, il ne fit pas attention à la voiture qui arrivait droit

devant lui. Il eut à peine le temps de lever le pied, de le poser sur le capot,
afin de se placer sur le toit.

« Ouf enfin un peu de repos ! Si l’on

m’avait dit qu’il suffisait qu’une jolie femme me course pour que je prenne une
voiture, qui plus est sur son toit, je crois que je n’y aurais pas cru ! »

Il se pencha alors à la vitre du conducteur et fit 

signe à celui-ci de la baisser. Le conducteur, choqué ouvrit la fenêtre
et cria :

 

 

-Espèce de grand malade ! Je vais m’arrêter et tu vas de suite descendre de ce toit

avant que je ne te donne une sacrée leçon !

-Bonjour, je suis tout aussi ravi que vous de vous rencontrer dans ses conditions qui sont,

en effet, un petit peu assourdissantes. Mais cela tombe bien que vous parliez
d’arrêt car j’aimerais réquisitionner votre véhicule.

Le conducteur s’arrêta à la première place qu’il trouva et fit signe à Aaron de descendre.
Celui-ci s’exécuta et prit la parole :

 

 

-Écoutez je n’ai pas le temps de discuter il me faut votre voiture !

-Oui bien sûr ! Non mais tu te crois où ?

Aaron regarda sur sa droite et vit la femme au volant de sa voiture se rapprochait.

 

 

-Bien j’ai été ravi de discuter avec vous mais je ne vais pas vous laisser le choix !

 

Aaron planta deux doigts entre les côtes du conducteur de manière à le mettre hors d’état de
nuire sans le tuer. Il tomba raide en étouffant. Aaron prit place au volant et
démarra il s’adressa une dernière fois au chauffeur :

-Désolé mais c’est une urgence, vous vous en remettrez ! Ah oui au fait je viens de
sauver votre fidélité c’est très moche de vouloir tromper sa femme !

Surpris le chauffeur répondit, en suffoquant :

-Petit con

Aaron se mit à rire puis, dès qu’il entendit un premier coup de feu, s’arrêta net et démarra
la voiture. Elle rugit et se mit à vrombir, il poussa la pédale de
l’accélérateur et s’engagea sur la route !

« Whaou ! J’avais déjà entendu parler de
Porsche mais je ne pensais pas que c’était à ce point-là ! Je
détestais les voitures mais je crois que je vais commencer à aimer ça !
J’ai bien fait de passer mon permis il y a trois ans !» 

Alors qu’il se lançait à pleine vitesse, il sentit un choc brutal qui le poussa en avant,
il jeta un coup d’œil dans le rétroviseur central et vit sa poursuivante lui
collée au train, elle tira un coup de feu qui vint transpercer le pare-brise
arrière et avant de la Porsche.

« Ah t’es comme ça toi ! Je sens qu’on va

passer une bonne nuit tous les deux ! »

Il ressentit alors quelque chose d’extrêmement bizarre puis entendit une voix !

« J’espère aussi que nous allons passer une bonne nuit ! Je vais te ramener au

bercail mon pote »

Comment était-ce possible, il reconnut la voix de la voix de la femme. Il n’était pas
télépathe, il ne pouvait pas communiquer avec d’autres personnes par
l’esprit ! C’est alors que la voix revint :

« Tu te croyais seul hein ? Tu avais vu faux ! Et ne t’en fais pas tu n’es

pas capable de communiquer  via l’esprit !

Tout vient de moi, tu penses je perçois et je te renvois ce que
je veux te dire ! C’est moi le télépathe pas toi. Allez ! Arrête toi,
je n’ai pas envie de te faire mal »

« Bien comme il me suffit de penser pour que

tu me perçoive, je vais être très clair ! Tu peux toujours courir, je ne
m’arrêterais pas »

« Je savais que tu étais borné mais à ce point non ! »

 

Elle rentra encore une fois dans la Porsche. Aaron ressentit une fois de plus une vive
secousse et se cogna les côtes au volant.

« Enfoirée ! Tu m’as cassé au moins deux

côtes ! Tu sais très bien que tant que mon pronostic vital n’est pas
engagé je ne cicatrise pas plus vite qu’un humain normal»

« Bien sûr que je le sais, c’est pour ça que je te demande de t’arrêter, je ne veux
pas te faire mal »

« Va te faire mettre ! »

 

Aaron passa les rapports les uns après les autres et sema son « amie ». Une fois
qu’il estima se trouver assez loin d’elle il ralentit, tourna plusieurs fois de
manière à être sûr de ne plus la voir revenir.

« Enfin semée ! Je ne sais pas qui sait mais je la déteste déjà ! »

Il la vit alors sortir de nulle part.

-Tu vois bien Aaron que tu ne peux pas m’échapper

pourquoi tentes-tu de fuir. Qui te dit que je te veux du mal ?

-Mon instinct ! 211 ans que je me fie à mon instinct car je ne suis pas foutu

de voir ma propre vie alors que voir celle des autres ne me pose aucun
problème ! Que me voulez-vous ?

-Te proposer un marché Aaron. Regarde ta vie juste un instant : tu as vécu comme un

simple humain alors que tu es bien plus. Tout comme moi, tu es humain de
base : avec des défauts et des qualités ! Nous sommes loin d’être
parfait mais nous sommes différents

-Et si je refuse ?

-Tu as déjà refusé de me suivre tout à l’heure regarde où cela nous a mené. Tu n’as pas

vraiment le choix Aaron cette fois ci !

Aaron considéra toutes les options et décida de se jeter sur son adversaire ! Il
lui assena un magistral Mawashi-geri  en pleine poitrine qui projeta  son
adversaire au sol :

-C’est à vous de bien m’écouter. Je suis libre ! En 211 ans personne ne m’a dit ce que
je devais faire, ni où je devais aller alors ce n’est pas aujourd’hui que ça va
commencer !

La femme sourit.

-Le problème avec toi, Aaron, c’est que tu es jeune et que tu ne réfléchis jamais
assez !

Elle se leva,
donna plusieurs coups dans l’abdomen de Aaron, ce qui réduit en miettes ses côtes
et le fit tomber à terre.

-Personne ne t’a dit que tu ne serais pas libre ! Personne ne t’a dit que tu aurais des
ordres ! Mais en ce 1^er Janvier 2013, je te demande de me
suivre, que tu ne le veuille ou non !

Elle aida Aaron à se lever, elle le plaça dans la voiture, lui banda les yeux, s’assit à
la place conducteur de la Porsche volée par Aaron et démarra.

Aaron se demandait ce qui se passait, qu’est ce qui faisait là ! En 211 ans il

n’avait eu aucun problème, et voilà qu’il se retrouve en compagnie d’une totale
inconnue qui lui a brisé les côtes dans une Porsche qu’il a lui-même volait
pour tenter de fuir. Il était inquiet mais aussi plein d’adrénaline. Il tomba
alors dans un profond sommeil et entendit à peine la voix de la femme qui pour
la première fois se voulait réconfortante :

-Tout va bien Aaron. Tu peux dormir nous avons de la route.

Aaron s’endormait, il perçut cette voix d’assez loin mais

elle lui procura une sensation de bien-être et de sécurité absolue.