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Avant de poser une question, consultez la FAQ du jeu Hero Zero!

@  Vik (18.04 - 21:44)

si vous ne faites rien il y aura encore des joueurs qui vont se barrer ce qui est dommage

@  Vik (18.04 - 21:27)

j'arrive pas à faire la capture d'écran ça rame de trop

@  Vik (18.04 - 21:26)

faut avoir les nerfs solides pour jouer c'est pas possible ça ram de trop je fait un ticket au support ils veulent une capture d'écran j'arrive pas à le f

@  torchwood (06.04 - 20:55)

Salut mini

@  Miniboys (06.04 - 20:30)

bonsoir

@  torchwood (04.04 - 20:23)

Bonsoir à tous

@  Vik (02.04 - 08:39)

bonne journée à tous

@  Vik (02.04 - 08:28)

quand je part en rendez vous je suis sur tel

@  Vik (02.04 - 08:27)

sur pc c'est venu tout de suite mais sur le téléphone j'ai désinstaller plusieurs fois

@  Vik (02.04 - 08:26)

ça vient d'arriver mais j'ai eu du mal

@  torchwood (02.04 - 08:16)

Salut Vik est ce que tu as réussi à télécharger le jeu. Après vérification pas de souci de mon côté

@  Vik (02.04 - 07:57)

on va perdre une journée de jeu

@  Vik (02.04 - 07:56)

c'est pénible ce matin impossible de télécharger le jeu après la maj à quoi ça sert de faire une maj si après c'est le bordel

@  Albator4 (26.03 - 18:44)

Elle était vraiment super casse couille à avoir cette dernière j'ai du m'y reprendre à une dizaine de fois minimum pour chacuns de mes serveurs...

@  mariehelene92 (26.03 - 06:40)

la dernière balle est derrière les bulles en haut à gauche

@  DarkAngel96 (25.03 - 21:25)

Quel est le souci ?

@  davidceline (25.03 - 21:12)

bsr tlm jarrive plu a me co sur le jeux ?

@  Albator4 (25.03 - 18:18)

Hello merci pour les solutions (un merci fait toujours plaisir de temps en temps) :)

@  Lancien (25.03 - 07:32)

Balle 6 https://www.noelshac...3-25-073155.png

@  torchwood (24.03 - 14:50)

Merci lancien


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Si jamais je n'aurai pris cette route


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11 réponses à ce sujet

#1 Lyham

Lyham

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Posté 28 mai 2017 - 11:07

Bonjour, tout d'abord !

La fiction de L.P m'a encouragé à commencer la mienne, si vous ne savez pas j'écris beaucoup depuis longtemps donc… je prend mon envol !

J'ai décidé de commencer la fiction, qui s'appele «Si jamais je n'aurai pris cette route», dont le personnage principal est «Lyham», vous en saurez plus par la suite,

Désolé d'avance pour les fautes d'orthographe…

Kiss,
Lord Lyham

Edit- Si qqn peut mettre le "s" à "pri", dans le titre…

Modifié par Lyham, 28 mai 2017 - 11:08 .

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#2 Lyham

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Posté 28 mai 2017 - 11:23

Prologue


Je dois avouer que l'on ma prévenu. Si je ne l'aurai pas fait, je serai sûrement sur une autre route… Mais celle-ci, j'en savais les risques, je savais que ma vie allait en subir le choc, et j'allais encaisser comme j'encaisse habituellement… Ce n'est plus un don, c'est devenu quelque chose en moi.
Je peux blesser par la pensée.

Je ne suis pas télékinésiste, ni télépathe, ni télé autre chose.
Non, je suis Lyham Arren, j'ai 15 ans, je vis dans un bunker de fortune, sous le laboratoire pharmaceutique… Et je suis nommé «dangereux». Tout ça à cause d'un simple connard qui m'a frappé.

On m'a dit que j'avais le choix. Bien.
Même si je n'en ai pas vraiment eu l'impression…

Si jamais je n'aurai pris cette route, je serai peut-être encore en train de me morfondre en prison…
Qui sait ?
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#3 Lyham

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Posté 28 mai 2017 - 12:26

Chapitre 1 - Lorsque l'on perd une clé, la meilleure chose est de la retrouver


Je m'appelle Lyham Arran, j'ai 15 ans, et je suis hyperactif.
Ok, commencer comme ça, ça n'est pas super.
Réessayons.
Bonjour, je m'appelle Lyham Arran, j'ai 15 ans.
C'est mieux.

Je vis à Toulouse avec mon frère, il a un appart pour 3 personnes là-bas, mais je suis né à Bruxelles. Je suis belge, oui.
Je n'ai rien de spécial, à part le fait que je suis hyperactif et absolument casse-cou.
Je rentre du lycée, à pied, comme à mon habitude.
on a pu vous dire n'importe quoi sur moi, c'est faux. Même si on vous a dit que j'étais le plus beau mec du quartier (ce qui n'est pas vrai, le plus beau mec n'existe pas, dqns mon quartier : tout le monde est moche), vous avez faux. Il n'y a que moi qui ai raison sur moi-même.
Je n'aime pas la rumeur qui court, les murs qui ont des oreilles, alors si tu lis ça pour essayer de trouver un point faible à ma carapace, n'essaie même pas. Ce que je vis ne concerne que moi.

Enfin bref, je rentre du lycée. Il ne s'est rien passé de soécial, aujourd'hui. Un cassos a déclanché l'alarme incendie, en plein cours de biologie. Je peux t'assurer que la bande est en train de lui faire les poches.
Non, pas la bande.
Ma bande.

Parce que Tom le thug a déménagé dans le nord, étant son général, il m'a confié, non sans regrets, la bande.
Je ne suis pas apprécié. Je suis craint.
Et ça me va ainsi.
Jamais je ne dévoile ce que je pense, et beaucoup n'aiment pas ça.
Tom le thug, lui, trouvait ça super. J'étais, selon lui, le modèle à suivre, j'étais la perfection.

Je dois avouer que ce qu'il m'a clamé, je ne connaissais pas la moitié de tous les adjectifs qu'il débitait à une vitesse impressionante, comme si il avait appri ce texte par cœur et qu'il voulait finir son oral le plus rapidement possible.

Je sais, je fais pareil.

Bref, je suis, selon lui, quelqu'un d'extraordinaire.
Selon les autres, je suis celui à qui il ne faut rien dire et obéir. Cela me va aussi.

Je viens d'arriver devant l'appart de mon frère, Andrew. Il ne m'aime pas non plus.
Poyrquoi avoir accepté que je loge chez lui ?
Je n'en ai aucune idée.

Je fouille dans mes poches de short avec habitude, je sais que dans celle de droite, il y a mon «sniff à rhume», ma clé USB et mes écouteurs, dans celle de gauche, mes clés, mon autre paire d'écouteurs, et de la monnaie, et dans la deuxième de gauche, en dessous de la première, mon portable.
C'est devenu une habitude.

Sauf que, là, je viens de me rendre compte que je n'ai pas mes clés.
Je vérifie dans mes poches arrières, non.
Pas dans mon sac de cours non plus.
Avec un soupir, je fais le tour de ma journée.
A 8h, j'ai posé mon sac dans mon casier (donc j'ai utilisé mes clés), à 10h20, pour le sport, je l'ai ressorti, et je l'ai remis à 13h. À la pause de 15h, je n'y ai pas touché. À 17h, je l'ai repris.
Il est 17h23. En 23 minutes, où ai-je pu foutre ces p*t* de clés ?!

Je mime l'action de les remettre dans ma poche, je fais semblant d'ouvrir mon cadier avec ces clés, je sort mon sac, je referme la porte… et je m'aperçois que le voisin d'en face, en teain de tailler sa haie, me regarde bizarrement. Il hausse le sourcil gauche, au dessus de ses lunettes rondes et gasses, qui lui font ressemvler à Harry Potter, avec ces cheveux noirs emmêlés qui lui retombent tous sur le front, et ses habits qui datent d'il y a un siècle. Je l'apostrophe :
- Eh Truc ! Qu'est-ce que tu regardes, comme ça ?!
Il ne répond pas, et disparaît derrière la haie.
Avec tout ça, je ne me rappelle plus où j'en étais…

Je pousse un soupir rageur, et fait demi-tour en direction du lycée, tout en appelant Ehan, mon vousin de casier. J'atrend une bonne mi ute jusqu'à ce qu'il se décide à décrocher.
- Allô, fit-il. Qui est à l'appareil ?
- Truc, fais pas le con, tu as vu mon nom affiché sur ton tel.
Il prend un ton faussement surpris, et lâche :
- Lyham ? Que me vaut l'honneur de ton appel ?
- Cherche pas la mouise. Tu n'as pas vu mes clés, à côté du casier ?
Il ne répond pas de suite, j'entend ainsi sa respiration de buffle, et finit par conclure :
- Attend, je vais voir.
Durant quelques minutes, je n'entends que les pas de Truc sur le gravier de la cour, et enfin, il déclare :
- Si, elles sont là. Tu veux que je te les ramènes chez toi ?
- Non ! fis-je.
Je ne veux pas donner mon adresse, ou alors, les cassos du coin vont venir se «perdre» par ici, juste voir dans quoi je vis et ce, je ne le souhaite pas. Je reprends :
- J'arrive, je suis en chemin. Reste là bas avec mes clés.
Je coupe l'appel, et part en courant. Si Ethan profite du temps qu'il ait mes clés pour ouvrir mon casier, je suis mort. Mort et enterré.

Ethan est sans doutes le seul que je n'arrive pas à cerner, et qui ne me craint pas.
Pourquoi ?
Aucune idée non plus.
Il n'a rien de spécial. Il est petit, 1m50, il a les cheveux pailleux, clairs, les yeux marrons, et il ressemble à un petit porc quand il mange. Il a des notes très moyennes, mais est réputé (enfin, pas autant que moi) pour sa vigilance.
Et mes clés, mes précieuses clés dans ses maines, c'est inadmissible.

J'arrive enfinau lycée, avec un point de côté. Je vois Ethan, seul, au centre de la cour, tendant mes clés devant lui, le bras tendu vers moi. Je m'approche, entend un bruit derrière moi, me retourne, et tombe au sol, après un coup au crâne, et un autre dans le ventre.



*•*

Voilà pour le premier chapitre. Alors ? C'est comment ? Trop long ?

Modifié par Lyham, 28 mai 2017 - 12:35 .

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#4 DarkAngel96

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Posté 28 mai 2017 - 13:07

Spoiler

 

Coucou !

Je ne sais pas si tu as vu sur la shout, je reporte ici au cas où ;)

Il y a quelques incohérences, dans le sens où la formulation "Si jamais je n'aurai pris cette route" n'existe pas : il faut mettre "si jamais je n'avais" pour que ce soit correct.

Pareil pour "Si je ne l'aurai pas fait, je serai" --> "si je ne l'avais pas fait, je serais"

Je rajoute les incohérences que j'ai vu sous spoiler en rouge :) (Surtout des petites coquilles d'inattention)

Bonne journée !


Une personne ayant un père casse-pied n’a pas forcément une mère Caspienne.


#5 Lyham

Lyham

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Posté 28 mai 2017 - 13:20

Spoiler


Coucou !
Je ne sais pas si tu as vu sur la shout, je reporte ici au cas où ;)
Il y a quelques incohérences, dans le sens où la formulation "Si jamais je n'aurai pris cette route" n'existe pas : il faut mettre "si jamais je n'avais" pour que ce soit correct.
Pareil pour "Si je ne l'aurai pas fait, je serai" --> "si je ne l'avais pas fait, je serais"
Je rajoute les incohérences que j'ai vu sous spoiler en rouge :) (Surtout des petites coquilles d'inattention)
Bonne journée !


Salut !
Comme toujours, Dark, tu as raison ! Pour tout !
~ mais j'écris via liseuse, et cela fait que… je ne vois pas ce que j'écris, en fait…

Encore merci !
Lord

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#6 Lyham

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Posté 28 mai 2017 - 19:01

Chapitre 2 - Lorsqu'on se fait sauver par ceux que l'on déteste et évite…


Je repris conscience dans un coffre de voiture.
Oui, parce que j'étais inconscient ! Normal, non, après des coups de malades de mes agresseurs ?!
Je suis en rage. J'écume.
Tout ça à cause de ce cono de Ethan, de ces conos de clés et de ces conos qui m'ont frappés ! Moi, Lyham, j'ose me laisser faire ?!

Je repose ma tête contre le sol du coffre. Une migraine affruse vient de s'en prendre à moi.
J'ai comme l'impression d'avoir été drogué, ou d'avoir la gueule de bois…

Soudain, une voix m'apostrophe :
- Eh ! Y'a quelqu'un là dedans !
Je relève la tête, et vois à travers la vitre, trois cassos qui m'observent. L'un d'eux continue :
- Ouais, les mecs, il est vivant ! My god, il fout quoi dans ce coffre ?!
Très bonne question, truc ! Quelle perspicacité !
Comme un con, ce Truc commence à me faire «coucou» de la main, un sourire béat au visage. Son voisin, qui semble un peu plus mûr, remarque :
- On devrait l'aider à sortir d'ici… Jack le maniaque, Tartuffe, aidez-moi à défoncer le coffre.

Bravo, bravo ! Applaudissez !

Le maniaque et Tartuffe envoient leurs gros coudes dans la vitre, qui s'éclate sur moi. Puis, ils me prennent par sa veste et me tirent dehors. Je sens le sang provoqué par l'éclat du verre couler, sur mon visage, sur mes épaules, sur mes bras, sur mes mains, mais je n'y fais pas attention. Je fouille mes poches. Et là, c'est le désastre. Elles sont vides. Plus de portable, plus rien.
Je ne laisse rien paraître de mon agacement, et me tourne vers l'intelligent qui a eu la bonne idée de me sortir.

Pour lui faire part de l'idée qui vient de me monter au cerveau, j'essaie d'abord de me montrer cordial. Je lui tend, avec un sourire hypocrite, ma main, mutilée par diverses coupures, et lâche :
- Merci.
Lui, avec un sourire franc, prend ma main, la serre, et répond :
- De rien, c'est normal. Je suis Lucius Sawneyk.
J'hausse un sourcil. Lui ? Lucius Sawneyk ? Le dirigeant de la plus grosse bande du quartier voisin ? Alors, je me présente aussi :
- Lyham Arran.
Lui, paaît complètement choqué. Il balbutie deux trois mots, et lâche ma main avant de reculer, et de cracher :
- Tu es chez nous !
- Ouais, ça me fait aussi plaisir de te voir, Lucius. Tu fête ton anniv quand ?
Il grimace, repensant à son dernier anniversaire, que Tom le thuget moi lui avions royalement pourri, mais je n'avais ni la même coupe de cheveux, ni la même carrure. C'est sans doutes pour ça qu'il ne m'a pas reconnu.
Je l'observe. Depuis la dernière fois que je l'ai vu, il paraissait… moins petit…
Il me jauge, je lui rend la pareille, et il finit par demander d'un ton hautan :
- Que faisais-tu ici, caché dans un coffre ?
- Je vous espionnais.
Sans plus de débat, je lui tourne le dos, et part en direction de mon quartier. Mais ça n'a pas l'air de plaire à mon ami Lucius Sawneyk, couramment appelé, par ma bande, Lucius le Singe. Car il est malin, et on dit bien malin comme un singe, non ? Donc Lucius le Singe.

Il passe à côté de moi, et me bloque le passage avec son Tartuffe et Jack le maniaque. Je lève les yeux au ciel, et les contournes. Le Singe m'avertit :
- C'est la dernière fois qu'on te voit ici, Arran ! La prochaine fois, tu auras affaire à la bande entière !
Je me retourne d'un mouvement brusque, et lâche :
- C'est une menace, le Singe ?
- Oui, répond-il avec son air hautain.
Je souris à sa réponse, et me dirige droit vers un café. J'y entre, et m'approche du comptoire. Le barman m'observe avec stupeur, apparemment, on me connaît jusque dans les bars du quartier voisin. Le barman se reprend, et interroge :
- Que puis-je faire pour vous ?
- J'aimerai vous emprunter le téléphone.
Il me fait un geste vers celui-ci, et je compose rapidement le numéro de mon général, sous l'œil attentif du barman et des quelques clients. Je porte l'appareil à mon oreille, et entend la voix de J-B demander :
- Oui ? Jean-Baptistin à l'appareil.
Je souris, et répond :
- Yo JB, c'est Lyham. Je suis dans le café, du quartier du Singe. Celui-ci ne souhaite pas me revoir… Tu peux t'y ramener avec les thugs ?
J'entend JB rire, et finir :
- On arrive !
Je suris à mon tour. Je peux avoir confiance en JB…
Je repose l'appareil, et déclare :
- Merci, grace à vous, nous allons pouvoir assurer une petite vengeance.
Le barman me regarda, complètement paniqué. Je le voyais déjà appeler la police, aussi, j'ajoute :
- Rhôo, c'est une blague !
Il parut un peu plus rassuré (bon, pas beaucoup), et je sors du café.
Je me dirige vers le point de croisement des deux quartiers, et fait signe à JB ainsi qu'à mes thugs de venir. Un peu plus loun, je vois Le Singe pâlir, puis disparaître.
A ce moment là, alors que tous les thugs et moi, on avance, des hurlements de sirènes retentissent. Je crache :
- Qui a osé les appeler ?!

*•*


Je ne sais pas tous les combien je vais poster, demain je reprends les cours, on verra… J'essayrai le soir !

Kiss,
Lord Lyham
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#7 Lyham

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Posté 29 mai 2017 - 19:39

Chapitre 3 : Lorsqu'on se rend compte qu'on n'est vraiment pas aimé


Je fis signe à JB et aux thugs de se barrer, me réfugiant par la même occasion dans une petite ruelle, ou je faillis foncer dans une fille, qui m'engueula :
- Eh, ducon, tu ne peux pas faire att-
Elle s'arrêta en m'observant de haut en bas, me dévisageant, m'auscultant, avant de murmurer :
- Lyham ? Lyham Arren ?
Je la dévisage, sans comprendre. Elle souffle, une tristesse dans sa voix :
- Tu ne me reconnais pas ?
Je l'observe. Elle a de longs cheveux bruns rattachés en haute queue de cheval, son visage est angélique et sans imperfections, elle possèdes auusi de magnifiques yeux bleus. Si j'avais rencontré cette fille, je m'en souviendrais !
Je secoue négativement ma tête, et elle chuchote :
- Thassie… Thassie Darram… Je… j'ai été… je…
Je l'observe, haussant un sourcil pour l'encourager à continuer, mais elle éclate en sanglots et sort dans la rue, désormais envahie par diverses fourgonettes de police.
Ils entourent quelqu'un, et, m'approchant un peu, je reconnais Tartuffe, qui gémit au sol, racontant :
- Et-et… ils m-m'ont frappé-és… Je-je suis tombé, et le Ly-Lyham m-m'a cr-r-aché dessus…
Devant ce mensonge, cette idiotie, cette injustice, je sors de la rue et clame :
- C'est faux !! Lucius Sawneyk, si tu as un peu d'honneur, dis-leur que c'est faux !
Le Singe se tourne vers moi, dans un même mouvement que les gendarmes, et Lucius lâche :
- Je ne vais pas mentir à la gendarmerie, Lyham Arran. Je te laisse ce job.
Un gendarme s'approche, et demande :
- C'est toi, Lyham ?
- Oui, fis-je.
- Suis-nous, il n'y en aura pas pour longtemps.
Je les observe, et interroge, dubitatif :
- Vos n'allez quand même pas les croire ! Je vous ai dit que je n'ai rien fait que ce… celui-là ait raconté !
Le gendarme hausse un sourcil, et remarque :
- Tu es le seul à avoir cette version, les autres affirment que tu es coupable… Que tu as fait du mal à Etienne.
Je me retiens de lever les yeux au ciel.
- Demandez à Jean-Baptistin !
Je fais un geste vague vers JB, qui soupir :
- Lyham, tout le monde t'as vu…
J'écume, j'enrage, et crie à la rue :
- Y'a-t-il quelqu'un ici qui a vu la véritable version des faits ?!
Personne ne me répond. Je vois même Thassie qui secoue de gauche à droite sa tête, tout en se mouchant.
Alors le gendarme propose :
- Viens, suis-nous, on va t'emmener à un psycologue…
Résigné, abbatu devant la lâcheté des tugs, la lâcheté de ce Tartuffe-Etienne, la lâcheté de Lucius, je suis le gendarme, quand sodain, un de mes thug applaudit. Je relève la tête, et voit Ronan, un fétiche de la bande, qui tape ses mains entre elles, dans un rythme symbolique. Il me regarde, les yeux brillants, et triste sourire sur les lèvres, et je me rappelle soudain que c'est la même chose qui est arrivé lors du départ de Tim. Alors, mes quelques fidèles thugs, ceux à qui je faisait pourtant peur, applaudissent à leur tour, au milieu du silence, de tous ceux qui les observent, sans com0rendre. Je leur sourit. Il y a Ronan, Hugo, Fabien, Elisa (la seule fille), Jeremy et Ilies… Peu, mais bien assez pour me doner le courage de relever le menton, et de marche tête haute jusque dans le fourgon. Et je me sens fier. Non pas de moi, mais de ceux qui m'ont applaudit.

Les gendarmes m'embarquent, et je suis compressé entre deux camions. L'un d'eux met son portable à son oreille, et marmonne quelques mots dont je ne comprends pas le sens : «don», «il fait mal», «autant» et «poubelle».
Je dois avouer que le dernier mot m'a surpris, Avec les premiers, j'arrivais à former un sens, plus ou moins, mais «poubelle» ? Je m'avoue perdu.

Puis 'arrive à la gendarmerie, on m'emmène dans une salle blanche, comme un hôpital, et je m'asseoie sur une chaise.
Un homme entre, contre toute attente, il n'est pas en blouse blanche. Il porte une tenue de sport verte et noire. Il tend vers moi un papier, où je lis :
«Prison pour mineurs, Paris
La prison de Paris pour mineurs est un bâtiment protégé et sécurisé pour délits commis en tant que mineur si la charge des parents n'est pas soutenue..
Nous vous proposons des chambres individuelles, un emploi du temps fixe et plusieurs heures de rencontre avec des psycologues spécialisés par semaine. »
Ou du moins, c'est ce que j'ai réussi à lire avant que le sportif ne reprenne le flyer. Je jette :
- Vous voulez m'envoyer en prison ?
L'homme soupire :
- Lyham, Lyham… Tu te rends compte de ce que tu as fait ? Déjà, par le passé, lorsque tu étais à Bruxelles, tu as blessé un groupe de personne, en jurant de ton innocence.
- Ce n'état pas sur le territoire français, coupai-je.
- Certes, fit l'homme, mais tu es en France, désormais. Cela nous concerne… Nsuite, cette fois, en France, tu as provoqué l'accident de membres de ta famille.
- Ils n'étaoent pas de ma famille.
- Lyham, laisses-moi finir. Quelques jours plus tard, tes parents te confient à ton grand frère, Andrew, à cause que tu devenais insupportable… incontrôlable. Et là, aujourd'hui, tu blesses un innocent !
- Mais vous connaisez presque mieux ma vie que moi-même, remarquais-je d'un ton sarcastique.
Il soupura à nouveau, et avoua :
- On m'a aussi parlé de tes crises. Peux-tu me dire ce qu'il se passe, Lyham, lors de ces crises ?
J'hausse un sourcil, et lâche :
- On ne vous a pas raconté ça ?
Il fit «non» la tête.
- Eh bien vous devriez demander à vos collèges, ils pouuront sans doute mieux vous expliquer que moi.
Il soupire à nouveau (ça commence à m'énerver), et insiste :
- Tu ne veux vraiment oas me raconter ?
Je crouse les bras, exprimant mon refus, et le sportif se lève, dit «À demain, Lyham», et sort. Je ne raconterai jamais mes crises. Même sous torture.

*•*


Modifié par Lyham, 29 mai 2017 - 19:41 .

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Posté 30 mai 2017 - 20:47

Chapitre 4 - Lorsque l'on a un petit problème…

J'entend ma porte qui grince, et un gendarme apparaît, et me pose un plateau-repas sur la table-basse. Il m'avertit d'un ton froid :
- Le docteur arrive dans un instant.
Puis il repart. Je me laisqse tombet sur ma banquette, et enfouit ma tête dans mon oreiller. Cela fait 12 heures que je suis là. 12 interminables heures.
La porte grince, j'entends des pas, et une voix, sans âge ni sexe, qui m'interroge :
- Tu es Lyham Andrew Derek Timothé Arran ?
- Mmmm. Oui, fis-je sans bouger, ce qui fait que ma voix est étouffée par mon oreiller.
- Tu as 15 ans, 16 le 22 juillet ?
- Oui.
- Tu loges à Toulouse, avec ton frère ?
- Oui.
- Tes parents sont divorcés ?
- Non, déclare-je en me redressant, étonné.
C'est une femme. Elle a des cheveux bruns, au carré, des yeux clairs et un visage calme qui me fait penser à… Thassie Darram.
- Et pourtant, il est noté qu'ils ont divorcés le 03 mars 2016.
- Je ne suis pas au courant.
J'enfouis à nouveau mon visage. Je n'ai pas envie de parler.
Puis il y un froissement, un grincement de chaise, et des pasau sol, et la femme se présente :
- Je suis Eleona Darram. Je suis ton docteur. Car il a été noté que tu es souffrant de problèmes psychologiques, et de mémoire. Cela fait varier ton carctère, et tes émotions. Tu peux devenir très violent.
Je ne répond rien. Elle continue
- Avant tout, il faudrait que tu ailles à l'hôpital, pour voir Etienne, ton camarade que tu as blessé.C 'est importat pour tes souvenirs. Puis tu passerass un ptit temps dans un autre hôpital, plus… spécialisé…
- Un asile, je coupe, en me tournant vers elle.
- Quoi ?
- Vous allez m'envoyer à l'asile ?!
Elle me dévisage, et lâche :
- Oui, un asile. Puis tu iras en prison pour mineurs.
Je plisse le nez, je fronce les sourcils, et je souhaite tout le mal du monde à cette femme. Je souhaite qu'elle souffre, sans raison, la rage me monte aux yeux. A ce moment là, elle se tord, elle prend sa tête à deux mains, et hurle. J'entends un craquement sinistre d'os, et la porte s'ouvre en grand, laissant entrer un bataillon de gendarmes. Ils me prennent par les bras, et je sens la crise monter en moi. Je la repousse, je l'éloigne. J'entends les hurlements de la femme, qui m'accusent de l'avoir frappée à la tête. Je ne la contredis même pas. Je n'y arrive pas, et je me demande si c'est vrai. Si je lui ai fait du mal inconsciemment. Je repousse encore la crise, et les gendarmes me jettent dans un fourgon.

Le voyage se passe sans problèmes, je retiens ma respiration, il ne faut pas que la crise ressorte. Un gendarme s'exclame :
- Il s'est arrêté de respirer, le gamin !
Il me met doucement son poing au niveau du diaphragme, appuie, mais c'est trop tard, Je m'évanouis, la crise n'est pas passée.

Je reprends conscience dans une salle, allongé sur un lit. Il n'y a pas de bruits autour de moi. Un appareil me fait respirer. La crise s'est effacée. J'ai gagné cette bataille. Je souris.
Mais les souvenirs de l'interrogatoire avec la femme, de la famille de Thassie, l'inconnue qui semblait me connaître, remontent. Puis un visage apparaît au dessus de moi, il a un masque blanc, et une blouse, il est sans doutes médecin.
Il me demande :
- Répond par des signes de têtes, oui ou non, d'accord ?
Je fais oui.
- Bien. Tu es Lyham Arran ?
Oui.
- Tu te sens bien, physiquement ?
Je réfléchis un instant. Oui.
- Tu te sens bien, moralement ?
Sans réfléchir, Non.
- Ok, fit-il. Tu te rappelle de ce qu'il s'est passé au poste de police ?
Oui.
- Tu souhaites en parler à quelqu'un ?
Non, surtout pas.
- Tu te sens capable de parler ?
ui. Il sourit, et m'ôte le masque.
- Respire, m'ordonne-t-il.
Et je respire. J'interroge, ma voix est rauque, faible :
- Comment va la femme qui m'a interrogée ?
Il fait un sourire rassurant, et déclare
- Elle va bien.
Puis, il semble se rappeler de quelque chose d'important, et se présente :
- Je suis le Dr Nathan Chatan. Je suis ton médecin spécialisé.
- Ah, fis-je.
Puis je m'évanouis à nouveau.

*•*


Modifié par Lyham, 30 mai 2017 - 21:08 .

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Posté 31 mai 2017 - 22:22

hapitre 5 - Lorsque l'on passe chez les psys, il vaut mieux ignorer la plupart de leurs paroles


Je sens deux paires de bras me soulever, et me déplacer, avant de me poser sur une surface confortable et légèrement moelleuse, un matelas. Puis, deux mains se posent sur mon ventre, m'appuyant dessus pour me forcer à respirer. J'expire, et la pression s'arrête de suite, tandis qu'une sorte de protection plastique se pose sur mon visage, autour de mon nez et de ma bouche. Un masque respiratoire. J'inspire un grand coup, et ma respiration se remit en route, saccadée et brève, s'accélérant par moments. Puis j'entends, au loin, dans l'arrière-plan, focalisé sur ma respiration, une voix qui s'exclame :
- Lyham Arran est innocent !
Je ne sais pas qui c'est, et je m'en moque, Je respire, je me sens repartir, et soudain, je sens la crise remonter.
Non. Si la crise se déclare, je ne suis pas en forme, je ne pourrai pas l'arrêter. Alors, je la laisse sortir.

Lorsque je fais une crise, je reste conscient. Je sens, entends, voit, mais je ne me contrôle pas. C'est terrible à décrire, à vivre, encore plus. Je sens que je me lève, les yeux toujours fermés, et je localise les objets sans connaître la pièce où je suis. Il y a un lit, une table, deux chaises, et quatre personnes. Je les esquive, eux, sont stupéfaits. Je garde les yeux fermés. Je me dirige vers la porte, et sors. Soudain, j'entend un bruit, derrière. Un médecin de la salle où j'étais ordonne :
- Avertissez le personnel qu'un interné déambule dans les couloirs.
Je fais volte-face, et sens les quatre personnes. Je localise celui qui a parlé, et marche vers lui. Je sens que je lui fait peur. Il a peur de moi, d'un ado de 15 ans ? Je trouve ça lâche. Les hommes devraient être plus courageux que ça.
Puis, j'ouvre la bouche, et une voix, qui n'est pas la mienne, une voix qui est dure, froide, sèche, ne reflétant aucune émotion, lâche :
- Qui es-tu ?
J'entends une réponse, oui, mais je ne pex pas l'analyser. Tout se passe maintenant si vite…
J'empoigne de médecin à la gorge, et le projette d'une force inhumaine, contr un mur. Deux pesonnes me sautent dessus, mais je les repousse. Soudain, une voix connue s'exclame :
- Ne lui faites pas de mal !
Je reconnais cette voix, c'est le Dr Nathan. Je me tourne vers lui, et j'entends qu'il recule. Il a peur. Alors qu'il m'a aidé… Il devrait savoir que je ne souhaite pas lui faire de mal. Mais mon corps en décide autrement. Je marche vers lui comme j'ai marché vers le médecin. J'essaie de ne pas lui faire de mal. J'essaie de retenir ma crise, le monstre qui vit en moi, et qui, à l'instant même est moi. Je lui attrappe le poignet, et le lui tord. Il hurle. Le bruit me dérange. Le bruit m'énèrve, et je l'empoigne, comme avec l'autre, à la gorge. Sauf que je ne le lâche pas. Non, je ressere ma poigne. Il suffoque. Et soudain, tout s'arrête. Je lâch le Dr Nathan, et me renverse en arrière, m'écrase contre le sol, à côté du Dr. Sa respiration est entre-coupée, il ne sait pas si je suis redevenu normal. Oui. Je suis de nouveau Lyham. Rassurez-vous. mAis je n'ai pas la force de dire quoi que ce soit. Mes yeux, toujours clos, se voilent, ma respiration se calme, et enfin, je perd la rage qui me gonflait l'esprit et les membres.

Le Dr, à côté de moi, se relève doucement, et s'asseoie à côté de moi. Il me prend l'épaule, et me soulève. Je souhaite l'aider, aussi, j'utilise les forces que m'a offert ce monstre, en moi, pour la relever, et ouvrir les yeux. Ce que je vois me répugne, de moi-même. Le Dr Nathan, est en face de moi, les yeux écarquillés, le nez et la bouche en sang, et un hématome violacé couvre son cou. Mais ce qui me choque le plus, c'est son regard. Il n'a plus peur, il accepte ce qu'il s'est passé, il n'y a pas de haine, de douleur, non, seulement un immense pardon. Il s'excuse par les yeux. De quoi ? Je ne sais pas. Il n'a rien fait, c'est moi qui l'ait blessé.

Et puis, il me sourit. Il me tapote l'épaule, et murmure :
- C'est donc cela, les crises dont on m'a parlé.
J'hoche du chef, inutile de nier, c'est évident.


Je suis face à un psy. Dr Nathan est à côté de moi. Le psy pose sans relâche des queztions qui me donnent la mugraine, mais auquelles je suis obligé de répondre.
- Et ces crises, tu en fais souvent ?
- Ça dépend, fis-je.
- Dépendre de quoi ?
- De ce qu'il se passe, et de ma colère.
- Tu es donc en colère lorsque tu les déclenches ?
Comment lui expliquer que ce n'est pas moi qui suis en colère, mais ce monstre ? Comment lui dire que je suis sans arrêt en train d'essayer de les repousser ? Comment lui avouer que je me sens étrangement bien, étrangement plein, comme si j'étais rassasié de quelque chose d'inatteignable ? Je n'y arrivait pas. Et puis, il m'énervait, lui, avec sa voix claire et faible, et ses questions à la con. J'avais l'impression qu'il se fotait royalement de moi. Je voulais sortir d'ici le plus vite possible.
Aussi, perdu dans mes pensées, je me rendis comte qu'il avait commencé la conclusion de la séance.
- Lyham, tu es très sensible et possessif, tu as besoin que quelqu'un soit à tes côtés, que quelqu'un te comprenne, et par cela, des crises se déclanchent, par ces pensées cachées. Tu comprends ?
Sincèrement, j'avais l'impression qu'il essayait de me dévoiler mon âme-sœur, avec ce petit discours à la con, dont je n'avais entendu que la moitié, ou moins, perdu dans mes pensées. Mais je n'en dit rien, et haussais des épaules.
Dr Nathan m'accompagna en dehors du bâtiment, sur l'herbe. Il n'y avait que avec lui que je souhaitais parler de ma crise, et je lui avait déjà tout dit…

*•*


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Posté 01 juin 2017 - 17:20

Chapitre 6 - Lorsque l'on se fait juger et condamner… sans explication !


Alors que je suis allongé dans la chambre de l'hôpital, Dr Nathan entre à pas précipités dans la pièce, sans se soucier de frapper ou non. Il s'écrie :
- Les Darram ont portés plainte, contre toi. Ils t'accusent d'avoir blessé la mère.
Le docteur s'assoit à côté de moi, et continue :
- Tu seras jugé demain, c'est une famille très influente…
Je l'observe, sans rien dire. Ça va beaucoup trop vite. Je ne suis plus. Le docteur me grimance tristement, et me prend l'épaule, avant de me soffler :
- Un ami est venu ici pour toi.
Je me lève, et m'exclame :
- Qui ça ?! Quand ?!
Il sourit, et me répond :
- Il est là. Maintenant, aujourd'hui…
Je sors de la chambre en vitesse, et entre dans l'ascenceur. Dr Nathan me court après, et entre dans la cabine, à côté de moi. Il me sourit, et apouie sur le bouton pour aller au rez-de-chaussée. Puis il boutonne bien proprement sa blouse, au dessus d'un T-shirt bleu clair, et se recoiffe. Je jette un coup d'œil à ma tenue, et je souris en voyant que je porte la veste de mon frère, Andrew, la veste que je lui avait chourée, car je l'aimais bien. Je porte aussi un pantalon noir, et suis en chaussettes. Ce n'est pas bien grave… Je jette un coup d'œil à mon reflet, et observe mes joues désormais creuses, et mes cheveux bruns mal coiffés. Je passe une main dans ces derniers, et la porte s'ouvre. Je sors calmement, et me dirige vers l'entrée. Et là, je vois, assis sur une chaise, droit comme une équerre, fixant en face de lui les règles et la charte de sécurité, les mains pisées sur ses cuisses, qtom le thug. Mon ancien chef… Je souris, et m'avance vers lui. Il se tourne vers moi, et m'observe de haut en bas, choqué. Puis il se lève, et, sans un mot, si dirige vers moi avant de me serrer dans ses bras. Je lui répond, avec un peu moins de vigeur, mes bras sont faibles, et il murmure, se reculant en le tenant les épaules :
- Lyham…
Je souris et il soupir, un sourire aux lèvres :
- Qu'est-ce qu'il t'es arrivé, mec ? Te voilà prêt à être jugé, et tu es accusé d'avoir blessé une dizaine de personnes…
- Ils font mousser, fis-je. Il n'y en a que… (je lève les yeux, songeur) Cinq. La Darram, le médecin, ses deux brutes, et Tartuffe… et Nathan, finis-je, en jetant un regard désolé au docteur, derrière moi, qui me sourit, avant de compléter :
- Plus l'accident qui a eu lieu par le passé…
Je grimace, et Tom le thug murmure :
- Tu es fou, mec… Tu t'es mis dans la merde… Et qui a reprit le commandement ?
- Je n'en ai aucune idée, avouais-je.
Il soupire, et lâche :
- Je serais là pour le tribunal… Sincèrement, je ne pense pas que tu peux t'en sortir, mec.
- Je sais. Mais je n'ai pas d'espoir là dessus.
Il me tapota l'épaule, et m'emmène parler dans la parc. Je sens le regard de Bathan sur moi, et l'ignore.


Ça y est, je suis prêt pour le jugement. Je sors de la chambre, et des gendarmes me mènent jusqu'à une fourgonnette. J'y entre, et on me conduit au tribunal. Je sus assis au banc de l'accusé. Et en face de moi, la famille Darram, la famille Tartuffe, la famille du médecin, et les familles des deux armoires à glaces du médecin. Les juges commencent à parler, comme les avocats, et les victimes. Mais je n'y fait pas attention. Non, je regarde dans l'assemblée. J'y cherche ceux que je connais. J'y vois mes parents, ma mère est bien droite tandis que mon père se mouche, tout en écoutant les familles. J'y vois Andrew, qui a l'air triste. J'y vois Jean-Baptiste, qui est entouré de tous les thugs, ils ont ainsi pris la peine de venir à mon jugement. Contre toute attente, il y a aussi Lucius le Singe et ses Macaques. Lui, m'observe, et lorsqu'il croise mon regard, se fixe sur les avocats. Puis je vois Ethan. J'ai soudain envie de le frapper. Si tout ce qu'il s'est passé s'est passé, c'est de sa faute. Il se tourne vers moi, comme attiré par mon regard, et soudain, hurle dans la salle, les larmes coulant sur ses joues, se tenant le pied, en sang. Je détourne le regard, et me sens soudainement observé de tous. Je fixe ceux qui me fixent, et rencontre le regard du Dr Nathan. Il plisse les yeux quand il me voit, et soupire, avant de s'approche d'Ethan, et d'appeler les secours.
Les ambulances arrivent, et emportent le traître.
Le tribunal reprend. Je pose ma tête sur ma main, et soudain, entends :
- Lyham Arran, qu'avez-vous à dire pour votre défense ?
- Rien.
Il y a un blanc. Puis on me condamne à 5 ans de prison. 5 ans, juste pour ça ? C'est idiot.
Et l'on m'emmène en prison. Positif ? Qui sait, je pourrais peut-être apprendre à jouer aux cartes…

*•*


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Posté 03 juin 2017 - 15:14

Chapitre 7 : Lorsque l'on se retrouve tout simplement... en prison

Je suis assis sans ma cellule commune, sur le deuxième lit superposé. Je suis avec deux internés de mon âge : Nicolas et Terry, et un qui a 17 ans : Maximilien. 

Nicolas a été interné après avoir incendié un commerce et envoyé à l'hôpital le commerçant. Il n'est pas très ouvert là dessus, et je le comprend. Ce n'est pas quelque chose de naturel, pas un sujet de discussion très sympa. Il est le seul à détendre l'atmosphère de la chambre. Il essaie de faire rire, y arrive parfois, et lit beaucoup. Il a les cheveux bruns et les yeux marrons, et il est assez grand. 

Terry, lui, a été interné à cause qu'il a tué. Oui, tué, mais après consommation de drogues et de produits toxiques/hallucinogènes. Comme moi, il a été jugé comme un adulte. Parce que tuer est un crime adulte, et, pour les mineurs, est considéré comme adulte. Bref. Terry est assez sombre, il n'aime pas vraiment parler, mais il est généreux, il propose toujours quelque chose (cigarettes, eau gazeuse, baskets...) à tout le monde. Il rit de temps en temps, et passe surtout son temps à faire du sport. A ce que j'ai compris, il est extrêmement fort en natation, et court pour garder sa forme jusqu'à sa libération. Il habite le lit au dessus de celui de Nicolas. Il fume beaucoup, et a les cheveux noirs, les yeux bruns et la peau mate.

Maximilien, lui, est très étrange et.... perturbant. Il passe presque toutes ses journées allongé sur son lit, en dessous du mien, à regarder dans le vide ou alors assis devant la fenêtre, à observer dehors. Il ne parle presque pas, mais il est honnête et sympa, quand il le fait. Il sourit, parfois, mais le plus souvent, son visage est impassible. Je ne sais pas pourquoi il est interné, mais, à ce qu'il paraît, il en a encore pour longtemps. Il doit terminer son année jusqu'à ses 18 ans en prison pour mineurs, et passe ensuite en prison pour adulte pour encore plusieurs années. Et, selon Nicolas, il est là depuis plus de 2 ans, donc depuis ses 15 ans, comme moi. 

Il a les cheveux blonds, et a les même yeux verts que moi, et son visage est aristocratique. Il est de taille moyenne, je crois bien que je suis plus grand que lui, même. Il fume un peu, ne parle pas, ne bouge pas. 

Moi, je suis sur le lit au dessus de lui, et je pense que je suis normal. Je n'ai pas encore fait de crises. 

Je n'ai pas parlé de mon jugement, ils ne savent pas pourquoi ni comment je me suis retrouvé ici. Je sais que c'est injuste, car eux m'ont tout dit (enfin, à part Maximilien), et moi, je ne leur dit rien... Mais ça n'a pas vraiment l'air de les gêner. Ils sont sympas. 

Nicolas vient de s'asseoir à côté de moi. Je crois qu'il aime beaucoup mon lit. Il tient un livre, alors je lui demande :

- Tu lis quoi ?

En souriant, il me montre la couverture, et déclare d'un ton joyeux :

- Le vicomte de Bragelonne, c'est la suite des 3 Mousquetaires. Tu connais ?

Je souris intérieurement. Oui, je connais, mais je ne l'ai jamais eu le courage de lire le premier livre en entier, pensai-je. 

Il se plonge dans la lecture, et je descend du lit pour me laver le visage et m'étirer. Je crève de chaud. 

Au bout d'un moment, peut-être quelques minutes ou une heure après, Nicolas éclate de rire, et commence à lire à voix haute :

- Eh bien, concluez, à présent ! - Je conclus que le bagage est trop gros pour que vous passiez à la porte du paradis. - Je serai damné ? - Si vous ne restituez pas, oui.

Et la suite de son histoire devient incompréhensible, entrecoupée par les éclats de rire. Je l'observe, étonné, et jette un regard biais à Maximilien, qui a un fin sourire aux lèvres devant mon air.

- Tu as compris ce qui était drôle ? fis-je

Il secoue négativement de la tête, et hausse des épaules, avant de se perdre à nouveau dans la contemplation du mur qu'il doit déjà connaître par cœur. 

Je continue à m'étirer, jusqu'à ce qu'un gardien ramène Terry dans la chambre, et ce dernier s'affala sur le lit de Nicolas, le plus proche, avant de se masser la cheville, en grognant, puis monte sur son lit et prend un paquet de cigarettes en proposant :

- Quelqu'un en veut ?

Nicolas et moi lui répondons négativement, tandis que Terry se tourne vers Maximilien, qui hausse des épaules en tendant sa main. Ils commencent à fumer, et je m'éloigne avec Nicolas. La fumée m'insupporte, alors nous nous retranchons dans un coin de la chambre, et mon camarade se plongeant dans sa lecture. J'allume la télévision. Il n'y a qu'une quinzaine de chaînes disponibles, et je regarde avec nonchalance un vieux film que j'ai déjà vu, il y a très longtemps, avec mes parents et Andrew. 

Soudain, la porte s'ouvre, le Dr Nathan entre, me fait signe de le suivre, et nous ressortons. Il m'emmène dans une salle à part, presque vide, dépourvue de meubles à part deux chaises et une table. Je m'assoie, et il me dit :

- J'ai une nouvelle assez... étrange pour toi. 

J'hausse des épaules, et lui fait signe de continuer.

- Nous avons détecté ce qu'il t'arrive, et il se pourrait que tu ais, en fait, une sorte de don.... Qui te permettrais de blesser par la pensée. Ce que tu m'as expliqué,  que tu ais envie de faire du mal à la personne en face de toi, et que, l'instant d'après, celle-ci se torde de douleur, c'est quelque chose que j'ai étudié dans une université assez spéciale, et je me suis beaucoup concentrée sur ce genre de comportement. C'est pour ça que je suis en particulier ton cas. Et la crise te forcerait, en fait, à devenir une brute, un monstre assassin, un peu.... 

Je l'observe, immobile. C'est la première fois qu'il me parle de la raison pour laquelle il s'occupe de moi. Puis il lâche :

- Ça s'appelle la téléhurt, étymologiquement "blessure à distance". 

*•*


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Posté 06 juin 2017 - 21:08

Chapitre 8- Lorsque le futur devient présent, le présent devient passé, et le passé… oublié.


J'observe De Nathan avec de grands yeux ronds.
- Vous voulez me congeler, répétais-je.
Puis, une référence me mnte à l'esprit, et je complète :
- Comme Captain America ?
Le docteur m'observe, avant de répondre :
- Oui, comme ce héros. Sauf que toi, tu vas être réel. Mais c'est ton choix qui compte, Lyham. Tu peux décider de rester ici en prison, tu sais… Et les enjeux sont nombeux, tu peux mourir durant le traitement, tu peux geler complètement, tu peux perdre des organes, tu peux…
- Ok, ok, coupais-je. Je crois que j'ai compris. Mais vous me dites que… Que c'est grâce à ce… don ? pouvoir ? que je suis assez résistant pour être congelé et décongelé ?
- Oui, soupira Dr Nathan. Si tu es congelé lorsque tu fais ta crise, la orce du monstre en toi pourra à la fois supporter le congèlement, et le décongèlement. Enfin, normalement, s'empressa-t-il d'ajouter. Il y a tous les risques que…
Il possa un long soupir, et je vois bien qu'il appréhende ma décision. Moi aussi je me suis attaché à lui… Mais pour lui, je dois être le cas spécial quïil a recherché durant toute sa vie, l'humain qu'il devait étudier, comprendre… Le rêve d'une vie.
Je dois avouer que rêver ne signifie pas grand chose pour moi. Non,c'est plus un douloureux souvenir… Je ne me rappelle déja jamais de mes rêves, et en plus que je passais m1intenant la plupart de mes nuits blanches (raciste !), sans savoir pourquoi, le simple mot «rêve est devenu»… plein d'amertume. Gros Bref.
Je demande :
- Nathan, vous, vous voulez que j'y ailles ou non ?
Il se prend la tête entre les mains, et avoue :
- J'aimerais savoir ta résistance, ta capacité à repousser la douleur ou le choc, mais si ça tourne mal, Lyham, je…
Il s'arrête. Je fais alorq le grand choix :
- C'est ok.
C'est évident. Jamais un prisonnier ne refuserait cet accès à la liberté. Mais je pose mes conditions :
- Je veux que vous fassiez tout votre possible pour sortir mes camarades de chambre de prison, notemment Maximilien. Ils méritent bien mieux que ça, je suis sûr qu'ils peuvent trouver ce dont ils ont besoin pour vivre hors de la prison. Je veux que vous alliez expliquer à ma famille mon choix. Je veux que vous rassembliez plus d'informations sur moi, que je me rappelle de ces moments oubliés dans ma vie. Ça me perturbe. Et, une dernière chose, je veux que vous soyez là à mon réveil. Ok ?
Il me sourit, et m donne sa promesse d'honneur. Et je le suis alors qu'il monte dans une voiture.

J'arrive dans un labo, où l'on me frappe soudainement au ventre. Je comprends qu'ils veulent le réceiller. Le monstre en moi.
Quand je sens qu'il monte, qu'il s'étire, je m'allonge dans la bassine prévue, et un nouveau coup dans mon ventre, de la part d'un scientifique. Dr Nathan est au dessus de moi, il me souit, puis il se réveille et la glace l'envahit.

J'ouvre les yeux, difficilement, comme si ils étaient restés fermés des jourq. Je sens un liquide froid contre ma peau, et observe. De l'eau glacée, sans doute en pleine décongélation, clapote lorsque je bouge. Mes pieds sont gelés, je crève de froid. Que fais-je dans un glaçon ?
Puis soudain, une voix masculine avec un drôle d'accent, comme si il venait d'avaler de la salive piquante, s'exclame :
- Ça y est !
Des pas précipités retentissent, et un jeune d'environ 20 ans aux cheveux blonds et aux yeux noirs me dit :
- Bon retour parmi les sangs-chauds ! Bon retour en 2069 !

*•*


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