Chapitre 1
“La vie n’est qu’un ensemble de jours sans importance” , voici
ce que disait mon père Gabriel, sans se soucier de ce que ces mots peuvent
engendrer sur un petit enfant de 5 ans.
1999, mort de ma mère, à cette époque, je n’étais qu’un
bambin de 3 ans, incapable de montrer ma tristesse et ma colère qu’avec
quelques larmes. Ma mère, probablement la femme la plus importante de ma vie,
nous a quitté moi et mon père dans un accident de voiture : Nous trois,
nous rentrions d’une soirée chez mon oncle. Mon père, ivre, chantait dans la
voiture, et ne se préoccupait pas de ce qui se passait en dehors de la voiture,
et provoqua un accident qui causa la mort de ma mère, et la perte d’un œil de
mon père. Quant à moi, il ne m’était rien arrivé, rien du tout, même pas une
petite blessure.
2001, mort de mon père, qui s’est suicidé deux ans après
la mort de ma mère. Comme ça, l’identité, la mémoire, la personnalité d’une
personne s’en va à jamais : « Le monde est surpeuplé, alors qui s’intéressera
si quelques tristes personnes s’en vont ? » Voici la derniere phrase qu'il a prononcé, puis, il a avalé une grande quantité de médicament, et donc, il me laissa seul à cet âge précoce, entre les mains de mon oncle John,
qui s’occupa de moi comme son fils.
Depuis des années, oncle John observait chez moi des
phénomènes assez étranges : parfois, je pouvais lire dans ses pensées,
savoir ce qu’il voulait, si il était triste, heureux, en colère … Mais aussi, j’avais
une force surhumaine : je pouvais soulever à 7 ans, plus de 20 kilos a moi
seul. Mon oncle pensait que ceci était normal : La lecture de ses pensées
ne pouvait être qu’une coïncidence, et la force de mes bras était seulement une
force normale, vu que j’aimais beaucoup le sport. Mais pour moi ceci était …
comment dire … étrange …
Edited by JoeKing, 12 July 2013 - 14:51 PM.